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 Contexte originel.

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Pepper Danvers
Pepper Danvers
Admin

NOMBRE DE MESSAGE : 272
AGE : 31
PSEUDONYME : Creamco.
CRÉDITS : Avatar : young folk.
JUKEBOX : Purple Haze - JIMI HENDRIX.
DATE D'INSCRIPTION : 29/11/2008

Bloody hell
Affinités:
Âge du personnage: Dix-huit ans.

Contexte originel. _
MessageSujet: Contexte originel.   Contexte originel. EmptyMer 14 Juil - 15:10

Contexte
    « Maman, la ville la plus proche c'est Port Angeles, tu peux pas me laisser là, je t'en prie, maman ! Papa, écoute moi toi au moins ! Par pitié, il est encore temps de rebrousser chemin ! Ne me laissez pas la dedans, s'il vous plait ! Soyez cool, une fois dans votre vie ! Non ? Quoi ? Vous avez perdu vos langues ! »

    Ma mère appuya sur le frein si brutalement que ma joue droite s'aplatit lamentablement contre le siège avant ou était assis mon père. Il ne broncha pas, j'étouffais un juron, nous étions arrivés, après avoir emprunté un petit sentier à travers la campagne, tout biscornu et désert, au beau milieu de champs de tournesols interminables, en quelques mots, le no man's land. Un vieux manoir, seul bâtiment à des kilomètres à la ronde, battit en bois, et dévoré par les plantes grimpantes se tenait là, imposant, que dis-je gigantesque. J'ouvrais la porte de la voiture et la refermais violemment, désireuse de montrer à mes géniteurs mon mécontentement. Mais il n'en fut rien, mon père s'extirpa lui aussi de l'engin, attrapa ma grosse valise dans le coffre et la déposa devant moi. Il m'embrassa le front et reprit la route dans le sens inverse, en compagnie de ma mère, qui n'avait pas pris la peine de me saluer. J'attrapais alors mon portable, déterminée à m'échapper de cet effrayant endroit. Pas de réseau.

    « MAMAN ! PAPA ! Revenez ! Je vous en supplie ! Ne me laissez pas dans ce trou perdu ! PAPA ! PAPA ! PAPA ! Reviens ! » m'époumonais-je en vain. Je me surpris même à taper du pied sur le sol herbeux bossu. Quelqu'un vint à ma rencontre.

    « Tu dois être la fille Danvers...
    - Permets moi d'en douter,
    rétorquais-je, impolie, je ne suis plus du tout sûre que ces personnes soient mes véritables parents après ça.
    - Tu devrais rentrer, il va faire nuit, je vais t'aider, laisse-moi prendre tes affaires, je suis Garry. »


    Je me retournais, intriguée, comment des parents raisonnables et ayant les pieds sur terre auraient pu appeler leur enfant « Garry » c'est totalement irresponsable, imaginez seulement le nombre de railleries dont il a dû faire l'objet, juste à cause de cette ridicule appellation. Devant mon expression interloquée il s'empressa d'ajouter : « Eum... mon véritable prénom est Gaspard, mais... Tout l'monde m'appelle Garry ici. ». Voilà qui sonnait mieux à mes oreilles. J'acquiesçais d'un signe de tête et le laissais porter ma valise sans manifester.

    « Dis-moi... Garry, à combien de kilomètres sommes-nous de Port Angeles, cinq environs ?
    - Cinq ! Ma parole, tu n'es vraiment pas d'ici ! Nous sommes à cent-cinquante kilomètres de Port Angeles.
    - Mais il me semblait avoir lu dans le prospectus que c'était la ville la plus proche...
    - Et bien, oui, c'est la ville la plus proche. Tu as tout juste, comme le formulaire. »


    Était-il en train de faire de l'humour ? Je lui aurais bien arraché le nez sur le moment. Avais-je dormis pendant le trajet ? Pour rater autant de mètres... Peu importait à présent, je ne pouvais plus réchapper à ma sentence.

    « Et, sans vouloir être indiscret, qu'est-ce que t'as fait toi... J'veux dire pour te retrouver ici ?
    - Tu es indiscret Garry.
    - Ah pardon, oublie, désolé.
    - Conduite en état d'ébriété avec triple récidive.
    - Et t'as réussi à tuer personne ? »


    Je le fusillais du regard, quel garçon impoli ma parole.

    « Et toi ? Qu'à tu fais pour te retrouver dans ce super centre... Pardon manoir de redressement, à minimum cent cinquante bornes de toute forme de vie humaine, de toute forme de technologie...
    - Téléchargements illégaux, piratages et plein de trucs du style.
    - Ouah ! C'est la première fois que je rencontre un no-life de ma vie, un autographe.
    - T'es pas drôle Danvers.
    - Appelle moi Pepper.
    - Pepper ?
    - « Mon véritable prénom est Penelope, mais tout l'monde m'appelle Pepper. » »


    Nous rîmes un beau moment, jusqu'à la porte d'entrée de l'imposant et effrayant bâtiment. J'entrais et dès lors un profond mal-être s'empara de ma chair, peut-être était-ce dû au corbeau perché devant la fenêtre du hall, ou à ses compères perchés la haut sur le toit de la grange... Je frissonnais, l'endroit était désert...

    « Ils sont tous en train de manger suis moi. »


    Gaspard laissa ma valise à l'entrée et m'entraîna dans ce qui se voulait être la salle à manger, où grands nombres de tables rondes carrées ou rectangulaires, certainement de récupération, étaient occupées, et seulement par des adolescent, je ne distinguais aucun adulte. Certains d'entre me jetèrent des regards désespérés, d'autres semblaient avoir pitié, d'autres encore riaient de moi. Je n'étais pas mal à l'aise, j'avais l'habitude de ce genre de comportement à Los Angeles... Là d'où je viens. Un garçon roux se leva de sa chaise, je remarquais alors qu'elles étaient toutes dépareillées.

    « Si tes parents sont encore dans les parages, tu ferais mieux de t'enfuir à toutes jambes Danvers. (Ils avaient tous été prévenus de mon arrivée.) T'as genre quoi, dix-huit ans, maxi ? Tu vas vivre un véritable enfer ici. Et personne, à pars nous ne n'écoutera, et dieu seul sait combien nous sommes tous peu digne de confiance.
    - C'est quoi, un bizutage ? Effrayer le nouveau ? On considère que c'est réussi et vous me laissez vivre en paix ? C'est déjà assez compliqué comme ça, j'ai pas envie d'écouter vos âneries en prime.
    Répondis-je, douchée.
    - Il a raison, Danvers, tu n'imagines même pas dans quelle histoire tu viens de t'embarquer, avait alors dit une jeune fille blonde, sur un ton des plus sérieux.
    - Hey, Garry tu lui as pas encore raconté le truc ? S'offusqua un autre garçon. D'habitude t'adores faire flipper les nouveaux avec le truc... Hey... La jeune demoiselle de L.A t'aurait tapé dans l'œil old G ?
    - Louis... siffla Garry, le regard dédaigneux.
    - Le truc ? M'interrogeais-je sans prendre en compte la remarque du jeune homme.
    - Ouais, la légende !
    - Ta gueule Louis, c'est pas une légende.
    - Le mythe.
    - Ta gueule Louis !
    Hurlèrent-ils tous en coeur.
    - La vérité ? Lâcha le « Louis » en question. »

    Le mot « vérité » tomba, l'atmosphère devint tout à coup plus lourde qu'elle ne l'était déjà, le feu de la cheminée s'éteignit sous un courant d'air, comme... Dans les vieux films d'horreur. Je regardais Gaspard, anxieuse, et attendais qu'il s'exprime. Il semblait tout aussi mal à l'aise.

    « Ne me ménage pas Garry, je veux savoir.
    - Très bien, je vais... »


    Une jeune fille châtain aux magnifique yeux verts, dix-neuf ans tout au plus, haleta, tremblante sur sa chaise, les yeux rivés sur une tâche qui venait d'apparaitre sur le mur; une gigantesque auréole parsemé de petits points noirs.

    « Ils nous ont entendus.
    - C'est un avertissement,
    suffoqua Louis.
    - Ils ne viendront pas, affirma Garry.
    - Qui ça ils ? Les questionnais-je.
    - Les messagers. »

    La lampe principale de la pièce, constituée de deux néons poussiéreux grésilla. Je frissonnais et espérais que je ne serais pas seule dans ma chambre cette nuit.


    « Les habitants de Port Angeles parlent de légendes urbaines, personne n'y croit car personne ne peut LES voir sauf nous.
    - Qui nous ?
    - Nous, les enfants. Nos yeux et nos oreilles sont encore innocentes, jusqu'à vingt-cinq ans environs. Es-tu certaine de vouloir entendre l'histoire des Messagers ce soir Pepper ? Ta première nuit dans le manoir ?
    - Je pense que... Oui.
    - Sois en certaine.
    - Alors je suis sûre, Garry raconte moi l'histoire des Messagers.
    - On raconte, qu'ici, il y a trente années de cela, vivait une famille...
    - Dans ce trou perdu ?
    - Laisse moi terminer Danvers, je disais donc, une famille nommée Davenport, il y avait une femme, une grande fille, deux jumelles de dix ans, et un enfant de six ans, leur père, travaillait dans les champs de tournesols pour subvenir aux besoins de sa petite tribu... Mais un jour, sa femme voulut le quitter, il entra alors dans une colère noire et les traqua dans les moindres recoins du gigantesque manoir, pour les tuer un... à... un... Il disait ne pas vouloir désunir sa famille. Non loin de là, il y avait un village, aujourd'hui détruit, le père fut arrêté par la police locale et condamné à la prison à vie, non pas à la peine capitale, car les corps ne furent jamais retrouvés.
    - Quel est le rapport avec les Messagers ?
    - Je n'ai pas terminé bon sang !
    - Pardon, pardon, continue.
    - Les légendes racontent, qu'ici la terre garde les esprits de ceux qui sont morts, c'est pourquoi elle serait si fertile...
    - Tu veux dire que dans cette foutue maison, les âmes de la mère, des trois filles et du fils sont encore présentes et que...
    - Ils veulent se venger sur leur père, et ne trouveront la paix que quand celui-ci sera tué.
    - Mais pourquoi on reste ici ? Il y a bien des adultes ? Ce sont des masochistes ? Des adorateurs de la science fiction ?
    - Ils ne les voient pas eux, je te l'ai déjà dit, passé vingt-cinq ans... Plus rien, ou presque rien. Et ils ne nous croient absolument pas, ils pensent qu'on veut juste se tirer de cet endroit paumé. Dans un sens ils n'ont pas tord.
    - Pourrait-on mourir ?
    - Certains ont été blessés, d'autres se sont suicidés par peur, et d'autres ont fait des crises cardiaques.
    - Oh mon dieu.
    - Si je peux te donner un conseil... Ne cherche pas à ne pas les voir, ils sont partout. Ne regarde pas les champs, quand le soleil est au zénith, ne descend jamais à la cave et n'entre pas dans la grange.
    - Que dire ?
    - Voyons... Peut-être juste... Bonne chance. »
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